L’un des buts connexes que je m’étais fixé avant de partir pour l’Afrique était de découvrir et d’explorer ce petit pays bien discret qu’est le Malawi (aussi surnommé « The Warm Heart of Africa»).
La fin de semaine dernière, j’ai eu la chance d’apprécier le très escarpé Mont Mulanje. Il s’agit du plus haut sommet du Malawi (3002m).
Initialement, j’avais prévu de me promener dans le Nord du pays afin de minimiser mon temps de déplacement qui est non-négligeable en Afrique. Le mont Mulanje n’était plus trop dans mes plans, car il est situé au Sud-Est du pays près de la frontière du Mozambique. Cependant, étant donné qu’une partie de l’équipe de WatSan avait planifié d’aller faire son ascension, je me suis joints à eux et ai accepté de faire un gros tour d’autobus.
Notre aventure devait s’étaler sur trois jours. Deux pour monter et puis un pour descendre. Nous avons réservé un petit chalet sur le plateau à mi-chemin du sommet et nous avions deux porteurs et un guide pour nous aider à monter. Tous les ingrédients y étaient pour que l’on accomplisse notre objectif qui était d’atteindre le sommet. Tous sauf un… la météo.
Étant donné que je n’ai connu qu’une seule journée de pluie depuis mon arrivée en septembre, j’avais oublié que la pluie existait. Bien évidemment, il a fallu que mes 2e, 3e et 4e journées de pluie au Malawi surviennent durant notre ascension du Mont Mulanje. On peut appeler ça de la malchance! Il faut dire cependant que la saison des pluies est plus hâtive dans la région du Sud que du Nord. Conséquemment, il nous a été impossible d’attendre le sommet. C’est une fois après avoir atteint notre chalet que notre guide nous l’a fortement déconseillé. La deuxième section du trajet était encore plus à pic que la première et les rochers trop glissants. En plus, il nous restait une dizaine d’heure à marcher.
Nous avons tout de même eu beaucoup de plaisir! Au lieu de grimper au sommet durant la deuxième journée, nous avons faits quelques petites redonnées autour. Nous nous sommes permis quelques folies. Voici quelques photos!

En pleine ascension. Ca ne paraît pas trop sur la photo, mais nous étions complètement épuisés. Nous devions nous dépêcher de traverser 3 ruisseaux le plus vite possible avant que pluie ne tombe. Lorsqu’il pleut, le courant devient trop fort et il est impossible de traverser. Nous n’avions pas trop envie de rester coincés entre deux rivières.

Le plateau sur lequel nous avons dû rester lors de la seconde journée à cause la pluie durant le nuit. Pas si mal quand même!

Une de nos techniques : le totem anti-cumulonimbus ! Nous avons eu droit à un bel après-midi ensoleillé.